Elle, la fin du Samsara (Alain Couraud)

(article dédié à l'auteur de l'ouvrage présenté, l'un des seuls qui ait les « cojones » de vivre comme son instinct lui dicte, et non sous la pression de « l'opinion publique ». Un artiste complet, homme de coeur et d'esprit qui a toute mon estime, bien que je ne l'aie jamais rencontré en chair et en os...)

J'ai découvert Alain Couraud totalement par hasard, au cours d'errances sur la Toile (c'est souvent le cas de nombre de mes trouvailles). Par pure curiosité, j'ai commandé ses ouvrages, dont Elle, la fin du Samsara.

Ce livre est à l'image de la vie de l'auteur: trépidante. Il se lit comme on écoute les histoires et les expériences de ces vieux briscards de la vie, que l'on croise parfois au cours de notre existence. Tout à fait le genre à faire passer les heures sans que l'on s'en rende compte, à écouter et à en redemander lorsque cela s'interrompt.

Sous couvert de fiction, on entre dans la vie de l'auteur et l'on se surprend à ressentir les mêmes émotions, à penser les mêmes choses que lui. Alain nous confie, comme il le ferait avec son meilleur ami, la quête de son alter ego féminin, sa muse, celle qu'il nomme encore « Elle », au travers d'introspection et de nombreuses remises en questions, d'errances amoureuses et professionnelles...

Le tout dans un style direct mais néanmoins poétique, et qui ne tombe jamais dans l'exhibition vulgaire, la rancoeur et le règlement de comptes.

Ceux qui penseraient qu'il fait preuve d'égoïsme se trompent, et sont généralement ceux qui n'ont pas le courage d'obéir à leur coeur. Alain Couraud est humain, et comme tout être humain, il peut faire des erreurs. Il les reconnaît dans ce livre, qui apparaît alors comme une absolution.

Le seul reproche que je pourrais faire est la présence, dans mon édition, de nombreuses fautes d'orthographe et de syntaxe, faute de l'imprimeur qui s'est servi du manuscrit au lieu des épreuves corrigées. Cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, mais il faut avouer que lire « reflex » et « serin » au lieu de « réflexe » et « serein » surprend quelque peu!

Elle, la fin du Samsara, éditions de Rouffignac, 14,94€